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Un soldat qui « ne peut pas ne pas douter »
mais pas de la politique Macron-Barnier
Le général François Lecointre, ancien chef d'état major des armées, vient de publier Entre Guerres, ouvrage de réflexion sur le métier qui est le sien. Le Télégramme du dimanche 13 octobre a consacré une page à un entretien avec le général.
Il y rappelle la « stricte subordination aux décisions politiques », ce qui n'empêche pas « une quête du sens de l'action que nous conduisons ». Il est vrai que des citoyens sous les armes se poseraient sans doute des questions éthiques, morales. L'armée professionnelle, elle, obéit sans problème en Afrique ou au Moyen-Orient.
Pour justifier le titre de son ouvrage, F. Lecointre confirme que, depuis 1945, il n'y a pas eu un seul jour sans guerre sur notre planète. « Mais comme ces guerres n'ont jamais touché les pays occidentaux, en particulier européens, nous avons évacué ne nos esprits l'idée même de guerre ». Les peuples yougoslaves, sans doute ni occidentaux, ni européens, apprécieront.
Et l'inquiétude de l'auteur vient du rejet de « nos normes » par « nos adversaires ou nos ennemis » car « elles permettent d'imposer une dictature de la paix, laquelle assure en réalité (votre) domination économique ». Les guerres du pétrole, des matières premières, des terres et des ressources alimentaires, qui ont pour résultat le démantèlement d'états, de nations, forment une drôle de « dictature de la paix ». En tout cas, c'est un aveu que c'est la politique menée au compte d'un système économique qui n'a d'autre finalité que le profit financier spéculatif qui dresse les peuples opprimés et exploités contre les dominants. Ces peuples ne sont pas nos ennemis !
Et donc, il faut faire l'effort de se donner « les moyens d'intervenir militairement sur le terrain ». Et « cela pose chez nous, en France, une autre question : celle des arbitrages dans la dépense publique. En clair, est-on prêts à restreindre quelque peu la générosité de notre système social pour se réarmer ? »
C'est dit. Pour la marche à la guerre, il faut piller la protection sociale qui, historiquement, n'a rien à voir avec « la dépense publique » et tout à voir avec un salaire différé mutualisé. Et voilà comment les généraux « républicains » pèsent sur les décisions politiques, d'autant plus facilement qu'elles échappent à tout contrôle des citoyens dans les institutions de 1958. Les attaques les plus brutales contre les conditions de vie de la population, qui refuse la marche à la guerre, ne questionnent pas la « quête de sens ».
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Retrait de la loi immigration
Vannes - 21 janvier 2024 - intervention pour la LP 56
Le gouvernement a fait voter une nouvelle loi sur l’Immigration, la trentième en 40 ans, avec un triple objectif :
- Accroitre la pression sur les Immigrés pour les précariser encore plus dans l’exploitation
- Les désigner comme responsables de « l’insécurité et des violences dans la société » pour mieux les réprimer
- Faire un pont avec la Droite et l’extrême-droite qu’il instrumentalise à outrance, pour faire durer son régime. Mais cela commence à se voir vraiment.
Les manifestations du 14 janvier 2024 ont montré la force et la détermination de ceux qui refusent la loi réactionnaire et raciste Darmanin contre l’Immigration et les Travailleurs immigrés.
La censure attendue ou éventuelle de cette loi de la part du Conseil constitutionnel ne peut aboutir qu’à mieux la vendre, et à masquer son axe essentiel : la haine des étrangers. On ne peut améliorer ni toiletter une loi aussi abjecte.
La seule censure qui vaille,
La seule non-promulgation qui vaille,
La seule solution démocratique, sociale et égalitaire dans le pays des Droits de l’Homme :
C’est le RETRAIT PUR ET SIMPLE DE CETTE LOI INFÂME !
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Après le 14 janvier 2024, faire converger toutes les forces
vers le 21 janvier pour exiger : retrait de la loi Darmanin !
Dans le Morbihan, dimanche 21 janvier, 11h :
- Vannes - Préfecture
- Lorient - Place Glotin
- Pontivy - La Plaine
Communiqué de la Fédération nationale de la Libre Pensée
Le gouvernement a fait voter une nouvelle loi sur I 'immigration, la trentième en quarante ans, avec un triple objectif :
- accroitre la pression sur les immigrés pour les précariser encore plus dans l'exploitation ;
- les désigner comme responsables de « l'insécurité et des violences dans la société » pour mieux les réprimer ;
- faire un pont avec la droite et l'extrême droite qu'il instrumentalise à outrance, pour faire durer son régime. Mais cela commence
à se voir vraiment.
Les manifestations du 14 janvier 2024 ont montré la force et la détermination de ceux qui refusent la loi réactionnaire et raciste Darmanin contre l'immigration et les travailleurs immigrés.
Le journal Le Monde écrit : « Plus de quatre cents collectifs, associations, syndicats et partis politiques avaient appelé à manifester contre un texte qui "reprend les idées de l'extrême droite". Des milliers d'opposants à la loi "immigration" sont descendus, dimanche 14 janvier, dans les rues à Paris, Marseille, Bordeaux ou encore Lyon pour réclamer le "retrait total" du texte et maintenir la "pression" avant la décision du Conseil constitutionnel sur la loi, qui doit être rendue le 25 janvier».
La censure attendue ou éventuelle de cette loi de la part du Conseil constitutionnel ne peut aboutir qu'à mieux la vendre, et à masquer son axe essentiel : la haine des étrangers. On ne peut améliorer ni toiletter une loi aussi abjecte.
La seule censure qui vaille, la seule non-promulgation qui vaille, la seule solution démocratique, sociale et égalitaire dans le pays des droits de l'Homme, c'est le retrait pur et simple de cette loi infâme !
La Fédération nationale de la Libre Pensée appelle tous les comités de quartiers, d 'immigrés, les associations, les syndicats, les partis à participer massivement aux manifestations du 21 janvier 2024, pour exiger le retrait de la loi Darmanin ! »
Paris, le 16 janvier 2024
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Premiers signataires :
Fédérations départementales de la Libre pensée 22, 29, 56 et 35
Associations Républicaines des Anciens Combattants ARAC 22 et 29
la France Insoumise des Côtes d’Armor
A
Madame le Maire de Quimper
Monsieur Le Maire de Scrignac
Mesdames et Messieurs les Conseillers municipaux
Objet. Conférence de réhabilitation de Jean-Marie Perrot, collabo nazi antisémite, par Yves Mervin (https://devoirdememoireenbretagne.wordpress.com)
Mesdames, Messieurs,
Vous trouverez en pièces jointes un courrier envoyé ce jour au préfet du Finistère ainsi que des documents relatant la biographie de Jean-Marie Perrot qui sera jusqu’au 12 décembre 1943 le curé de Scrignac. L’objet de cette lettre est de demander au préfet, représentant de la République dans le département, d’interdire toute manifestation de réhabilitation de Jean-Marie Perrot comme cela est annoncé le 9 décembre prochain à Quimper et le 10 décembre à Scrignac dans l’espace public au lieu-dit la Croix Rouge (voir le lien devoir de mémoire et le calendrier dans le lien ci-dessus). En effet, le dénommé Jean-Marie Perrot, curé de Scrignac, était un collaborateur notoire des autorités nazies qu'il recevait régulièrement dans le presbytère de la commune, délateur des réseaux de Résistance dont furent victimes des résistants de Scrignac (tortures, exécutions, déportations) et créateur de la revue antisémite Feiz ha Breiz (voir sa biographie sur le site du GRIB). La décision de l'abattre comme ennemi actif de la résistance et de la nation (il avait des armes livrées dès 1939 par les nazis dans la cabane de son jardin) a été mise à exécution le 12 décembre 1943. C'est pour le venger que sera créée l'armée bretonne sous le nom de bezen Perrot : portant l'uniforme du service de sécurité des SS, elle était totalement aux ordres des nazis. Les exactions de cette unité sont tristement célèbres car ses membres ont participé en 1944 aux arrestations, aux tortures et aux exécutions de nombreux résistants au nom de « l’Europe nouvelle ». Leur dernier fait odieux s'est déroulé lorsque, à l'arrivée des Alliés qui allaient délivrer Rennes le lendemain en août 1944, ils ont fui avec les divisions allemandes via Troyes en Champagne. Là, ils ont sorti avec les SS, 49 résistants de la prison de Troyes et les ont été fusillés. Ce fait est raconté par Françoise Morvan dans l'essai "un crime resté impuni".
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L’ARAC a compté dans ses rangs des centaines de combattants, de résistants, de déportés morts pour la liberté de la France et du monde pendant la seconde guerre mondiale. L’annonce d’une renaissance dans le Finistère, en 2023, des partisans de Jean-Marie Perrot pose question à notre association.
Rappelons qu’à titre strictement personnel cet abbé Perrot sera l’un des animateurs du Parti National Breton. Véritable ami du Reich nazi, celui-ci militait pour que lui soit rattachée une Bretagne devenue indépendante. Il fut particulièrement apprécié dans les pires milieux collaborationnistes, par ses écrits racistes notamment son antisémitisme virulent.
Pour stopper ses actions contre la Résistance et l’ampleur de sa propagande pronazie qui se développait dans le Finistère et en Bretagne, des mouvements de résistance décidèrent de son exécution qui eut lieu le 12 décembre 1943. Selon les historiens très documentés, celle-ci fut décidée en lien avec le Bureau Central de renseignements et d’action de Londres.
En sa mémoire, les miliciens bretons pronazis appelèrent Bezen Perrot l’unité criminelle de la Waffen S.S. qui sévit en Bretagne contre la Résistance et les forces alliées de Libération
Nous sommes inquiets en constatant que des fractions identitaires de l’ultra droite osent réapparaitre à visage ouvert dans différents points de France, d’Europe et d’autres parties du monde.
Nous demandons aux pouvoirs publics, aux élus concernés de prendre les mesures qui s’imposent pour arrêter ces nouvelles menaces contre notre République.
Villejuif, le 6 décembre 2023
Lire la suite : Abbé Perrot : Déclaration du Bureau national de l’ARAC
- cérémonie clandestine par des « identitaires » à Rosporden le 11 novembre 2023 – réhabilitation de l’abbé Perrot à Quimper
- appel à la manifestation de Lorient pour le retrait immédiat de la loi “sécurité globale” - samedi 16 janvier - 15h
- Rassemblement pour le retrait total de la loi "sécurité globale" Vannes, samedi 5 décembre, 15h, esplanade du port
- Après la manifestation de Vannes du 28 novembre - Communiqué de la Libre Pensée 56 - Vannes